Le QI, ça s’entend. C’est plus difficile à lire.
Une nouvelle étude publiée aux Etats Unis par HBR avec un titre qui accroche nos oreilles immédiatement « the science of sounding smart », raconte l’expérience de l’effet d’une présentation audio ou vidéo comparée à la même présentation écrite.
Protocole très simple : 18 étudiants en MBA ont rédigé et enregistré un pitch de présentation de leur candidature en réponse à la question « pourquoi vos futurs employeurs devraient vous recruter ». Leurs contributions (les vidéos et les sons ont été retranscrits par écrit) ont été soumises à 162 évaluateurs en leur demandant leur perception d’intelligence, compétence et prévenance. Et pour finir, les recruteraient-ils ?
Résultat ?
Les évaluateurs ont trouvé les présentations sonores plus intelligentes que les présentations écrites. Les présentations vidéo ne présentaient pas d’impact significativement meilleurs. Les candidats « audio » étaient préférés, avec une impression générale meilleure et plus important, donnaient plus envie d’être recrutés.
Autre donnée intéressante : quand il est demandé aux étudiants ayant écrit ou enregistré quelle serait leur présentation la plus efficace, la moitié d’entre eux penchaient pour la version écrite… Modèle, modèle, vous avez dit modèle ?
Et les chercheurs de conclure que même sans avoir à y penser, une présentation sonore nourrit vos interlocuteurs de subtiles indications de votre intelligence à travers les modulations de ton, rythme, volume et contenu. Nous tous interlocuteurs décodont tout aussi naturellement ses nuances, le son de l’intelligence.
Qui dit mieux ?
Anne-Marie de Couvreur
Présidente de Mediameeting