Et vous, au travail, quelle est votre bande son ?
Avant de revenir plus avant sur le contenu du son écouté au travail, relevons les résultats scientifiques de cette étude menée par un chercheur néerlandais, Dr Jacob Jolij, un chercheur cognitiviste en neurosciences de l’ Université de Groningen. « Don’t Stop Me Now » des inoubliables Queen et d’un des plus célèbres moustachus de l’histoire du rock est la chanson qui fait le plus de bien. Et pour le coup, relevons l’exploit : c’est bien une équation qui permet d’arriver à ce hit-parade et non le sondage 2.0 avec des millions de like exprimés par des millions de profils improbables.
L’équation mesure qu’il faut combiner des paroles positives, un tempo –rapide- de 150 battements par minutes, avec une série de notes en mode majeur (le facteur K) pour produire la FGI (Feel Good Ideal).
En passant au crible les chansons des 50 dernières années, le Dr Jolij, arrive à cette play-list qui pourrait devenir un must dans toutes les organisations en mal de productivité accrue (qui y échappe par les temps qui courent ?) :
- Don’t Stop Me Now (Queen)
- Dancing Queen (Abba)
- Good Vibrations (Beach Boys)
- Uptown Girl (Billie Joel)
- Eye of the Tiger (Survivor)
- I’m a Believer (The Monkeys)
- Girls Just Wanna Have Fun (Cyndi Lauper)
- Livin’ on a Prayer (Jon Bon Jovi)
- I Will Survive (Gloria Gaynor)
- Walking on Sunshine (Katrina & The Waves)
Avec 150 beats par minute, l’inconscient génère de l’énergie. Dans la formule, ceci est plus important que les paroles, lesquelles doivent de préférence parler de thèmes heureux comme celui des vacances. Pour le Dr Jolij, « un feel good song » est quelque chose de très personnel. La musique est intimement liée à la mémoire et à nos émotions et cette association détermine fortement l’effet qu’elle produit sur notre moral ». Que ceux qui ont le temps d’étudier les lyrics nous proposent l’analyse sémantique comparée de Queen, Abba ou des Beach Boys pour en savoir plus sur les « feel good song ». Des surprises sont attendues au coin du refrain.
Définitivement une étude très intéressante et une belle équation reprenant des facteurs connus intuitivement, ou musicalement, par les praticiens du son. Quant à savoir les motivations profondes de celles et ceux qui travaillent avec un casque sur les oreilles, et les bénéfices pour leurs organisations, nous vous donnons rendez-vous bientôt.
Anne-Marie de Couvreur
Présidente de Mediameeting